Le projet 2008

Reportage à la clef, rejoindre Oulan-Bator à pied, en train, en stop, à cheval en traversant l’Europe de l’Est et la Sibérie jusqu’en Mongolie, pendant l’été 2008.

Ses objectifs

Son déroulement

Petit aperçu géographique du voyage, divisé en 3 étapes (sur la carte en rouge, bleu, puis vert), qui nous fait traverser les longitudes du globe.

trajet 08



Paris-Moscou en solitaire

place rouge

La première étape de notre périple peut paraitre inhabituelle, voire farfelue. Pourquoi se retrouver à plus de 2000 km de notre lieu de départ commun, au lieu de partir ensemble ? Pourquoi faire route individuellement quand on part du même endroit avec le même but ? Deux mots me viennent à l’esprit : immersion et initiative. Immersion car voyager seul est un moyen particulièrement propice de faire de rencontres insolites et de se fondre dans la population pour mieux la comprendre. Un voyage seul est un voyage particulièrement intense, dans lequel chacun révèle sa personnalité face à l’inconnu. Le groupe protège de l’autre, la solitude l’attire. Nous tenons tous à le vivre, avec une inquiétude certaine qui nous serre le cœur. Initiative car ce trajet du voyage sera volontairement exempt de toute organisation. Pas de planning, aucune certitude. Un seul objectif : Moscou. Comment ? On verra bien, et c’est ça qui nous plait. Nous nous retrouverons le 22 Juillet à 17h au centre de la Place Rouge de Moscou.


Moscou-Irkoutsk via le Transsibérien

transsiberien

Le trajet en Transsibérien pour relier Moscou au lac Baïkal dure près de 78h, soit plus de quatre jours et quatre nuits. Deux escales nous semblent essentielles : Nijni-Novgorod, centre économique et cinquième ville de Russie, pôle universitaire et culturel. Principal centre de production d’armes sous l’URSS et pendant la seconde guerre mondiale, la ville a été interdite aux étrangers jusqu’en mai 1991. Les habitants n’en croisent encore que très peu, les touristes ne s’y aventurent guère. La deuxième est Iekaterinbourg, à la porte de la Sibérie, dans l’Oural. Ville mythique, industrielle métallurgique et mécanique, aussi interdite jusqu’à la chute du communisme. Nous souhaitons réaliser bon nombre de clichés photographiques là-bas, ainsi que dans le train.





Lac Baïkal-Oulan-Bator, dans la nature

steppe

Arrivés à Irkoutsk, la première étape consiste à traverser le lac Baïkal. Quelque soit le moyen nous souhaitons débarquer à Babouchkine, sur la rive Sud Est du lac, à plus de 100 km d’Irkoutsk. Une fois rendus, nous partirons vers l’Est en direction du lac Goussinoïe, à 100 km de là et lui-même situé à 80 km de la frontière mongole. Nous traverserons des monts de basse altitude pour nous y rendre. En piquant vers le Sud, nous atteindrons alors Naushki, ville frontière, où nous allons rentrer en Mongolie. A raison de 30 km de marche par jour, et comptant une journée de traversée du lac, nous arriverons en Mongolie en une semaine. A quelques kilomètres de Naushki nous rejoignons Suhbaatar, ville de quelques milliers d’habitants, où nous nous procurerons des chevaux et les accessoires pour les monter. De là, nous partirons vers le Sud, nourrissant notre trajet de nos rencontres, en direction d’Oulan-Bator, la destination de notre voyage. Nous avons deux semaines pour effectuer les 350 km nous séparant de la capitale.











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